mercredi 8 mai 2013

Khadîja bint Khuwaylid - Tâhira (la pure) - Partie I


Khadîja bint Khuwaylid - Tâhira - Qu'Allah sobhana wa taala soit satisfait d'Elle

     Riche commerçante à la Mecque, elle fut amenée à confier à Muhammad (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) le transport par caravanes de ses marchandises vers la Syrie. Elle eut ainsi l'occasion d'apprécier la manière dont il s'acquittait de chacune de ses missions et elle lui accorda de plus en plus sa confiance, puis son amitié et son affection.

     Muhammad (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui)  avait alors autour de vingt-cinq ans. La Révélation n'avait pas encore commencé. Cependant, il jouissait déjà de la considération et du respect de ses concitoyens, en raison de ses belles qualités morales et de ses bonnes manières. 


Il était surnommé « Al-Amîn » !

     On faisait souvent appel à lui pour régler des différents. En particulier, au moment de la reconstruction de la Ka'bâ.
 
     Bien qu'il ait été pauvre, nous constatons que Muhammad (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) avant même l'avènement de l'Islam - était un personnage qui se distinguait déjà de ses concitoyens.  Quant à Khadîja (qu'Allah soit satisfait d'elle) nous savons qu'elle avait déjà repoussé de nombreuses demandes en mariage émanant, pour la plupart, de notables de la ville.

     Elle donnait à penser qu'elle ne souhaitait pas se remarier. Il semble, cependant, qu'elle ait été sensible aux nombreuses qualités de Muhammad (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) et qu'elle se soit prise pour lui d'un tendre attachement, puisqu'elle s'en confia à une amie, Nufaysa, qui s'arrangea pour parler à Muhammad (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) . Voici ce qui nous est rapporté de cette conversation:

  • « Tu es de bonne famille et réputé pour ton bon caractère ; tu es assez âgé ; aussi, pourquoi ne songes-tu pas à te marier ? »  Ce à quoi, il répondit qu'il n'avait pas les moyens d'entretenir une famille.
  • « Mais, si tu trouves une épouse qui soit riche, belle et de bonne famille ? »
  • « Qui peut-elle être ? »
  • « Khadîja ! »
  • « Impossible, des notables de la ville l'ont recherchée et elle les a refusés. »
  • « Si cette proposition te convient, laisse-moi arranger cette affaire ! »

     Muhammad (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui)  comprit d'où venait une telle confiance. Effectivement, quelque temps plus tard, alors qu'il avait donné son accord, c'est Khadîja qui fixa elle-même la date de leur mariage. Celui-ci eut lieu en l'an 595, soit quinze années avant que ne parvienne au Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) la première Révélation du Coran. Le jour du mariage, Muhammad se rendit chez elle avec un de ses oncles, Abû Tâlib.

    On nous rapporte que Khadîja (qu'Allah soit satisfait d'elle) qui n'avait plus son père, n'avait pas osé demander l'avis de son oncle, Amr ibn Asad, craignant sans doute une objection de sa part à propos de la modestie des moyens du futur époux.

     Elle le laissa s'enivrer et lorsque Muhammad (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) arriva pour présenter sa demande officielle, Abû Tâlib, son oncle, put tranquillement formuler la demande et vanter tout à loisir les qualités de Muhammad (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui). Il fut appuyé en cela par un cousin de Khadîja, Waraqa ibn Nawfal, qui déclara également soutenir la demande en mariage. Comme l'oncle de Khadîja (qu'Allah soit satisfait d'elle) ne manifesta aucune objection, il fut admis qu'il avait donné son accord.

    Les invités mangèrent des dattes et du sucre. Dans la soirée, l'oncle de Khadîja (qu'Allah soit satisfait d'elle), reprenant ses sens, ne put que constater que le mariage avait été célébré et laissa Muhammad (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) emmener son épouse chez lui.


     Un repas fut servi à l'arrivée de Khadîja (qu'Allah soit satisfait d'elle) dans la maison d'Abû Tâlib, suivant la coutume. On évalue à environ 200 le nombre d'invités qui participèrent au repas de noces.

     Après un court délai, les époux allèrent habiter dans la maison de Khadîja (qu'Allah soit satisfait d'elle). C'était en l'an 595  - 28 ans avant l' Hégire.


- Les avis divergent à propos de la dot que Muhammad (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) remit à son épouse lors du mariage :

- selon Ibn Hishâm, ce serait vingt chamelles ;

- selon Ibn Habîb, ce serait douze onces d'argent  - représentant 480 dirhams -

À moins qu'elle ne reçût à la fois les 20 chamelles et les 12 onces d'argent 




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